Vers une démarche thérapeutique transversale

Vers une démarche thérapeutique transversale

Le pourquoi du premier recours

La pratique officinale ne consiste pas à dispenser uniquement des ordonnances. Il serait  hasardeux de négliger l’importance de la dispensation de conseils sans ordonnance. Celle-ci mérite notre attention et doit bénéficier d’une démarche cadrée et sécurisante aussi bien pour le praticien que pour son client – patient.

Les productions

La désertification médicale et l’évolution des besoins et des demandes transforment certainement durablement le conseil de premier recours. Nous avons engagé une réflexion conjointe entre le CVAO, l’AFFLAR et l’ANEPF pour créer une nouvelle prise en charge des demandes de conseil. Celle-ci cherche à partir des observations et des verbatim des demandes une cartographie des situations officinales. Pour poursuivre la construction de la démarche le principe du regroupement de points de vigilance selon des clés d’analyse thématique a été définit. Le travail ne fait que commencé afin de déterminer avec les médecins de premier recours la nature des points de vigilance et le curseur de leur passage à l’état de signal d’alerte.

Le groupe de réflexion

Il est aujourd’hui illusoire de vouloir exclure des réflexions un des acteurs de notre système de santé. Il en est ainsi aussi pour tous les experts qu’ils soient sociologues, anthropologues…ou des intervenants industriels lorsqu’ils sont légitimes, tant les recherches d’amélioration des pratiques sont diverses. Le think tank que nous avons décidé de créer permet de s’ouvrir à deux grandes thématiques. La première est la constitution d’une démarche thérapeutique originale intégrant les deux interfaces majeures du conseil de premier recours. La seconde est d’imaginer les contours et dès lors de mieux définir le médicament de premier recours.