Définition du premier recours

Pourquoi définir le premier recours

Le premier recours se définit comme la proximité et la facilité d’accès à une offre de soins primaires pour l’ensemble d’une population.

Le premier travail de l’association a été de définir l’acte pharmaceutique de premier recours et d’en établir la diversité et la complexité. Ce travail a été mené conjointement avec l’ANEPF [association nationale des étudiants en pharmacie française] et les internes de médecine générale regroupés sous l’association ISNAR IMG et l’AFLAR association de patients.

Pour le CVAO : « Le conseil de premier recours à l’officine consiste pour le pharmacien et son équipe en fonction de ses compétences à orienter vers un avis médical si nécessaire et/ou à soulager en permettant l’accès à des thérapeutiques validées et si possible de rassurer, puis de documenter son action afin d’améliorer sa pratique et de transmettre si nécessaire les informations les plus pertinentes aux autres acteurs de santé. »

Orienter si nécessaire

La désertification médicale conduit de plus en plus de clients – patients vers les officines. Il est essentiel de s’assurer que notre conseil prend en compte l’ensemble des caractéristiques de leur situation afin de personnaliser notre réponse et d’établir l’absence ou la possibilité de signes d’alerte obligeant à orienter le patient vers un avis médical. Il est alors très généralement nécessaire d’argumenter notre proposition sauf à décevoir notre interlocuteur. Notre proposition ne peut être prise en compte que si elle se fonde sur des constatations fiables et la restitution exigeante de ce qu’a dit le client-patient. De plus, les faits colligés peuvent être particulièrement utiles au médecin qui prendra la suite.

orienter

Soulager si possible

Les médicaments à disposition du pharmacien apportent le soulagement attendu en limitant l’intensité ou la survenue de symptômes peu sévères et cela sur des durées réduites. Le pharmacien contribue à la réassurance et favorise l’effet placebo. Si le patient doit être orienté vers un avis médical, le pharmacien peut « stabiliser » le patient en lui prodiguant dans la limite de ses compétences les soins nécessaires. Cette prise en charge pharmaceutique bien menée a certainement des vertus thérapeutiques.

Documenter systématiquement

La documentation est la conclusion naturelle et factuelle de la prise en charge officinale. Elle a pour objet d’établir la réalité et la chronologie des faits et des actions mises en œuvre que le patient ait été pris en charge ou orienter vers un avis médical. Dans ce cas, elle devient le matériel de ce qui sera communiqué au médecin.

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